L’éthique médicale ne souffre aucune exception, elle conditionne l’honneur de notre métier mais aussi l’adhésion des confrères locaux et la confiance que nous accordent les patients auprès desquels nous nous portons.
Le partage implique la réciprocité. Nous sommes les dépositaires inconscients de savoirs immenses qui conditionnent notre mieux être, notre longévité et notre bonne santé. Ces richesses nous ont été données pour être partagées. En regard nous avons beaucoup à apprendre de ceux qui savent encore avec des moyens réduits, lutter contre l’adversité et la précarité.
La transmission du savoir est par nature reproductible à l’infini et sans doute la forme la plus noble de l’activité humaine. Elle apporte les moyens de lutter contre l’ignorance et l’asservissement, permet à chacun de se sublimer en profitant de l’expérience des autres. Elle permet surtout l’épanouissement de la pensée et l’accès à l’autonomie.En matière de médecine humanitaire, au devoir de soigner s’ajoute un devoir de formation.
Le respect des lois et des systèmes de santé est garanti par notre indépendance et notre neutralité politique et religieuse. Il implique un travail structuré avec nos partenaires locaux pour la définition des besoins.
L’évaluation des connaissances acquises et la validation de nos programmes d’éducation pour la santé s’imposent en permanence, et nous nous attachons à former sur place des instructeurs aptes à diffuser et à pérenniser nos enseignements.
